Accueil > Nos Actions > Journal de Bord des Opérations > Vacances Scientifiques > Paléo Labo+ Musiflore > Paléo labo+ 19-26 octobre 2025
Le Journal de Bord
Dimanche 19 octobre
Aujourd’hui c’est l’arrivée de tout le monde à Musiflore et nous avons tous pu faire connaissance lors de la veillée ! Le séjour va vraiment commencer à partir de demain avec nos futurs fossiles à étudier !
Lundi 20 octobre
Aujourd’hui nous avons enfin commencé le séjour ! Nous avons découvert notre labo où on étudiera nos fossiles !
Nous avons débuté par une chasse aux trésors. On a parcouru tout le bâtiment pour trouver plein de fossiles.
On a surtout trouvé des ammonites de plein de tailles et formes différentes ! Il y avait aussi des escargots et des rostres de bélemnites, des animaux qui ressemblaient à des seiches actuelles.
Le plus important était de nous concentrer sur les ammonites car nous en trouverons beaucoup pendant le séjour dans des roches qui datent du début Crétacé (il y a environ 130 millions d’années). Comme ce sont des animaux qui vivaient dans la mer, ils nous montrent que la Drôme, a cette époque, était sous l’eau à cause des mouvements des plaques tectoniques.
Nous avons donc fait quelques dessins de certaines ammonites pour mettre en évidence leur différences et ce qui les rassemblent.
On a vu plein d’ammonites différentes avec des particularités. Par exemple, certaines ont plus de spirales quand elles s’enroulent. On dit qu’elles sont évolutes, contrairement aux involutes. Certaines ont des côtes, d’autres des épines et certaines n’ont rien, elles sont lisses. On sait aussi que certaines ammonites peuvent être déroulées et toute droites. Elles ne doivent pas être confondues avec des rostres de bélemnites
Mais ce qui les rassemblent, ce qui permet de dire à coup sûr que c’est une ammonite, enroulée ou non, c’est la présence sur la coquille de stries de croissance en forme de feuille de chêne. Elles sont encore plus belle sous la loupe binoculaire !
Ca nous permet de distinguer les ammonites des bélemnites car ces dernières n’ont de stries de croissance, et la section de la coquille, quand elle est cassée, permet d’observer des stries qui partent du centre.
Mais on a vu que ces feuilles de chêne changent en fonction des espèces. Il faut donc qu’on y prête attention pour le moment où nous devrons identifier nos ammonites collectées sur le terrain dans les prochains jours.