Accueil > Nos Actions > Journal de Bord des Opérations > Vacances Scientifiques > Sur la Trace des Archosaures - 1 au 15 aout 2021
Introduction
Une vraie expédition et des découvertes à plus de 2500m d’altitude !
Le Journal de Bord
Dimanche 31 juillet
Tout le monde est bien arrivé à Emosson. Le ciel de dégage peu à peu, demain midi nous partons en bivouac ! Une bonne nuit de repos et c’est parti ! 🏔️
Lundi 1 er août
’’ ça y est on voit le Mont Blanc’’
Lundi soir - Il fait moins de 0°, les conditions sont dures...
Mais bon, c’est normal et c’est pas grave !
Bien coincé dans nos duvets, nous sentons la chaleur revenir pour chasser le froid du soir. Nous jouons à travers les tentes.
Ah ! une petite tornade secoue la tente... Wouter lâche notre tente s’il te plaît !
Je reprends : ce matin, nous avons des rappels de sécurité en montagne comme les bonnes pratiques en cas d’orage (même si c’est rare...quoi que. Nous avons révisé la lecture de carte et le montage de tente efficace.
Puis nous sommes partis à l’Aventure, après avoir déjeuner ! Le temps était parfait ! Ni trop chaud, ni trop froid. Un chaleureux accueil pour nous, arrivant. À la fin de l’ascension vers Veudale, les dalles s’offraient à nous.
Nous avons installé le campement puis nous sommes partis à l’exploration des dalles. Le Seigneur Gypaète barbu, maître de ces monts alpins nous est apparu en tant que bonne augure. Petit à petit, le froid a sévi, nous avons mangé avant de se réchauffer dans les tentes d’où j’écris à la lumière de la frontale.
Scribe - Isidore
Mardi 3 août
Aujourd’hui nous nous sommes réveillés dans la chaleur de nos duvets qui contraste avec le froid mordant de l’extérieur de la tente. Après avoir petit déjeuné au soleil, nous avons fait nos sacs et rangé les tentes, puis nous sommes descendus sur la dalle aux empreintes et nous en avons dessinées certaines.
Nous avons pris les coordonnées GPS avec les empreintes ainsi que l’inclinaison de la pente, la taille, l’orientation, la profondeur et la longueur des pas. Ensuite, nous sommes allés jusqu’au barrage du vieux Emosson et nous avons mangé juste en dessous. Nous avons fêté l’anniversaire de Sorem avec des chants de Wouter, une grosse bougie et un bon gâteau breton amené par Romain.
Puis nous avons pris le chemin du retour, dans la descente, la semelle de Marie à voulue se faire la malle, heureusement Wouter à réparer la chaussure qui ne tenais qu’à un fil avec du scotch.
De retour aux appartements, notre camp de base, nous avons pris le goûter préparé par Isidore et Laetitia (au QUINOA et chocolat). Le ventre plein nous nous sommes regroupés autour du merveilleux jeu Évolution.
Ce soir c’est risotto-croûte !
Scribe - Romain
Après un bon repas bien chaud et une petite pause, une grosse soirée devine tête s’est lancée.
Suite à plusieurs parties et de longues minutes de recherche lorsque de la dernière partie tout le monde est allé se coucher.
Scribe - Lilian
Mercredi 4 août
Ce matin pour la journée de repos ’’physique’’, nous avons étudié des articles scientifiques (en lien avec la paleoichnologie, l’étude des empreintes fossiles) afin de compléter le nôtre, puis brainstorming sur la création d’un projet secret.
Ensuite en attendant le repas du midi (qui était un Dal et des parts de melons) nous avons fait des parties de Président.
Scribe - Lilian
Cet après-midi nous avons écrit une partie de notre projet secret puis jouer à des jeux de société.
Ce soir nous avons fait un crumble avec les myrtilles que nous avons ramassé cet aprem midi. MIAM !
Scribe Sorel
Jeudi 5 août
Nous avons préparer 3 picnic tôt ce matin et nous partons d’ici peu direction la pointe de la Terrasse par le barrage du vieux Émission ! Ce soir bivouac à 2600m d’altitude.
Go !
Scribe Laetitia
Ce matin, levé 6h ! Enfin bon, tout le monde dort encore sauf moi... (Et Laetitia quand même) Rapidement les autres se réveillent : le départ est prévu à 8h30. Petit-dej et direct faire mon sac. Après avoir rempli mon thermos de tisane, je suis prêt à partir.
Peu après le départ, on se sépare : un groupe passe par la route l’autre par la montagne, évidemment, je choisis la montagne. Après une belle heure de marche, on se retrouve au barrage, je suis bien fatigué mais content de mon ascension (un tantinet boueuse).
Nous continuons vers les dalles touristique à travers soleil et pluie. Heureusement, le beau temps reviens pour le déjeuner. Après le dernier raidillon, nous arrivons à la pointe de la Terrasse.
Le paradis, les névés plongent dans les lacs créant de beau dégradé blanc neige, rouge Sahara et bleu océan avec en fond le panorama des sommets !
Nous montons les tentes. Pendant que Lilian reste faire une sieste, nous partons voir les dalles. Là bas que de merveilles : des rides magnifiques, des roches en tout genre et quelques empreintes.
Enfin, la vue est imprenable ! Les reflets des monts ancestraux sortant de la brume traversent nos yeux charmés. Le groupe savoure cet instant.
Puis, nous rejoignons Lilian qui se remet doucement de son mal de dos (pas l’habitude de porter un gros sac à dos, c’est normal).
Puis, deux artistes partent dans un concours de ricochets, Lilian et Wouter qui enchaîne les dizaines de rebonds. Le soir vient, avec le froid et le vent. Nous prenons le repas, avant de nous enfouir dans les tentes pour quelques parties de présidents.
Romain victorieux, Wouter chanta « Romain sera toujours Président » sur l’air de « elle descend de la montagne ». La nuit tombée, chacun retourne dans son duvet pour dormir. Soudain, les deux encadrant agonisent de rire dans leur tente pour une raison obscure (une histoire de pied avec des gants, il paraît).
J’écris le journal tout en discutant avec Lilian. Les deux autres jouent aux cartes. Encore une super journée bien fatigante qui touche à sa fin.
Mais, la nuit avançant les rafales arrivent, la fureur du vent déchire le ciel : une tempête nocturne... À 2600 m d’altitude c’est assez impressionnant.
Scribe Isidore
Vendredi 6 août
Le nuit du 5 au 6 août nous avons été réveillés par les rafales de vente qui soufflaient à l’extérieur des tentes.
À notre levé nous avons déjeuné en essayant d’être à l’abris du vent dans les rochers. Ensuite, bois avons ranger les tentes sauf une pour y laisser nos sac à dos pendant la recherche d’empreintes. Nous sommes descendus au plus bas des pistes pour ensuite remonter doucement par les névés à la recherche de traces d’archosaures.
Pendant l’escalade nous avons vu en contrebas un groupe de jeunes bouquetins. Après n’avoir découvert que des rides laisser par le courant et les vagues nous sommes revenu au camp. Nous avons pris le chemin du retour Direction le col du Sassey qui passait par des portions de descentes très techniques.
Quand nous pouvions, nous descendions par les névés en glissant sur les fesses ou sur les pieds. En bas du dernier névé, nous avons pu observer de très près (moins de 5m) un jeune bouquetin et dans le même angle mais sur les rochers une Marmotte. De cet endroit, on pouvait voir le mont Blanc et les glaciers.
Nous sommes descendus jusqu’au chalet de Loriaz parmi les rhododendrons et les pierriers. Là où nous avons mangé, il faisait très beau et il y avait un peu de vent moins froid qu’au lac vert. Après le repas et une bonne sieste, quand nous sommes repartis, nous avons ou voir deux faucon crever elle à l’affut sur place et un groupe de chou cas qui voulaient au ras des montagnes.
Nous avons aussi des croisé des myrtillier et nous en avons mangé quelques-unes en guise de dessert. À 30 min du barrage le chemin est devenu plus ardu que prévu et nous avons ralenti pour être au aguets et assurer nos pas. Quand nous sommes arrivés aux appartements nous avons mangé des cookies sortis du four comme goûté.
Nous nous sommes reposé comme des roi jusqu’au dîner puis nous avons jouer aux barbus version Flamande. Après nous sommes allé nous coucher. Ce fut la journée la plus chaudes et la plus ensoleillé de la semaine.
Scribe Romain
Samedi 14 août
Ce matin on s’est levé puis nous sommes partis à Chamonix faire des courses et acheter ce qu’il manquait puis en revenant on a joué à Crazy Théory avant d’aller manger au resto de délicieux plats :
Pour Wouter, Laetitia, romain et Isidore ce fut des croûtes et pour sûrement et moi une fondue puis enfin une glace au dessert.
Enfin cette aprem on a joué à plein de jeux de société, on a préparer nos sacs pour partir et on a continué à faire le projet secret enfin ce soir on a regardé toutes les photos et vidéos du séjour puis on a fini le Chili con carne.
Scribe Lilian
Dimanche 8 août
Aujourd’hui ce sont les convoyages - arrivées et départs.
Lundi 9 août
Ce matin nous nous levons sous un grand ciel bleu
Dans la matinée nous nous sommes entrainés à monter les tentes après avoir fait une formation ’’en cas d’orage’’. Ensuite nous avons fait un peu de cartographie en regardant le programme des prochains jours. Nous avons appris à optimiser le rangement des sacs de rando.
Nous avons rencontré des famille de bouquetins de très près !
Le midi nous avons mangé Pain-pizza et choco-banane excellent !
Vers 13h nous sommes partis vers en voiture exceptionnellement à Vallorcine puis à pied en direction du refuge de la Pierre à Bérard à 1924m d’altitude. 2h de marche, 500m d+ et 5km à pied plus tard nous arrivâmes sous un grand ciel bleu et sous le sourire des gardiens.
Arrivée vers 17h, installation des tentes au-dessus du refuge dans les rhododendrons et les myrtillier. Un 1er jours d’expédition déjà magnifique vers des dalles inexplorées proche du col de Salenton.
Scribe Jules
Ce soir nous avons mangé au refuge puis nous sommes remonté au bivouac regarder les étoiles filantes puis nous endormir sous des températures presque douces.
Mardi 10 août
La nuit, la montagne. L’obscurité nocturne arrive, elle teint le ciel d’un bleu profond, presque noir.
Les étoiles s’allument comme autant de lumières éclairant le monde. La voie lactée apparaît de son bleu céleste avec, parfois, des étoiles filantes qui traversent le ciel. Nous contemplons ce spectacle magnifique et doux.
Doux
Comme la nuit qui suit, calme et paisible. Le vent ne se lève qu’au matin. Il fait bon, le soleil monte vite.
Un jeune bouquetin nous accueil pour notre réveil.
Aussi vite, les tentes sont rangées et mises sous la bâche, nous partons vers le haut de la montagne.
La montagne, si belle, que nous dessinons pendant l’ascension. Pendant, que Maude (éducatrice géologie à OSI qui nous à rejoins pour cette randonnée) part rejoindre Wouter pour prendre le pique nique. Il est resté en bas aidé un participant qui avance à un rythme plus doux. Sous le soleil, sous nos crayons, les arêtes de la montagne se détachent. La lumière ressort, mettant l’ombre dans le relief.
Le relief, nous le traversons depuis que Maude nous a rejoints et nous montons, toujours plus, jusqu’à la fin, jusqu’au col de Salenton notre objectif. Les dalles découpent la montagne comme d’immenses lames. Nous trouvons quelques rides, peut être des empreintes. Nous sommes content de nos trouvailles. Rien ne peut gâcher la joie de Laetitia.
Quelques belles rides marquant les courant passés... Il y a 250 Ma.
Nous, notre joie vient du repas de midi qu’elle a finement préparé.
Fatigués, nous prenons le chemin de la descente, à travers la roche, la neige et la montagne. Les bouquetins nous regardent et nous narguent. Ils sont tout prêt mais si rapide et si agile qu’ils s’envolent dès qu’ils veulent.
Au collège de Salençon
Le soleil aussi reste avec nous, mais il tape, il cogne. La forêt nous aide avec ses ombrages et ses myrtilles juteuses.
(Baptême de glissade sur névés validé)
Arrive la fin de la randonnée, nous rentrons en voiture. Nous disons au revoir à Maude qui part en train, loin de notre montagne soyeuse.
Soyeuse comme l’eau de la douche qui coule pour rafraîchir nos veines et nos esprits. Puis vient le repas préparé par mes soins, un risotto. Jules et Nicolas m’aident, heureusement.
La ligne rouge représente la stratégie des dalles potentiellement à empreintes.
Enfin, les autres jouent à Evolution. Je les entends qui discutent dans la pièce derrière pendant que les dernières notes de ma musique résonne comme les derniers mots de ce journal.
Scribe - Isidore
Mercredi 11 août
À 8h00 nous nous sommes réveillés puis nous avons déjeuner. Après, vers 9h00 Laetitia nous a parlé des différentes strates et roches comme les argiles rouges, vertes, jaunes, les types de grès, le gneiss...
Et de la quartzite où l’on peut trouver les traces d’Archosaures qui date d’il y a 250 million d’années. Donc en théorie en observant les différentes couches nous pourrions trouver de nouvelles traces d’Archosaures.
Laetitia nous a également appris à rédiger un article scientifique de recherche avec les étapes.
Par la suite nous avons complété notre faveur projet secret, l’Osiclopédie d’Emosson composé d’une liste de définitions. Pour la plupart des mots que l’on utilise durant le séjour : la faune et la flore, la géologie...
L’après-midi nous avons joué au Crazy Théorie où le but est d’associer des mots pour créer des suites d’idées.
Vers 15h00 nous sommes allés cueillir des myrtilles pour pouvoir faire un crumble qui fut fort bon.
Scribe - Jules
Jeudi 12 août
Il pleut ! Nous sommes sous l’orage dans la tente ! Je n’ai jamais vue une saucée pareille. Les éclairs illuminent la tente toute les secondes puis le tonnerre vient mais il n’arrive même pas à couvrir le bruit de la pluie ! La tente en prend plein la figure ! C’est vraiment la fin ! Il est 21h15, et franchement on prie pour que ça tienne le temps de l’orage.
Pourtant la journée avait si bien commencé. On s’était séparé en deux groupes. L’un en passant par les passages pas techniques et le nôtre avait fait de la randonnée plus rocailleuse. On est parti vers Veudale à 8:30 et on a fait le record de temps, 1h30 pour monter. Le temps était magnifique, soleil à profusion avec un ciel bleu sans nuage.
O la vache, cet éclaire ! Je commence à sentir la fraîcheur et l’humidité de l’air plein de pluie !
Puis on a monté les tentes et on est parti aux dalles touristiques d’Emosson. Là on a rejoint l’autre groupe et on a mangé.
Cette pluie, j’entends plus rien ! La tente est ballotée entre le vent et les énormes gouttes de flottes ! On pense que ça peut pas être plus fort, mais si ! Ça peut !
Après le repas de midi, on a continué pour monter au lac vert. On a couru et crapahuté un peu, on a fait la course sur les traversés les névés puis on s’est baigné dedans, c’était ouf : une baignade à 2600m d’altitude dans de l’eau à moins de 7 degré avec quelques iceberg qui flottait autour de nous. Ça a fait du bien au muscle endolori. Puis on a séché au soleil, le temps était paradisiaque.
Ah ! On est obligé de tenir les arceaux de la tente, on sent les impacts de la grêle et des gouttes, sans parler du vent ! On est sûr de l’eau ! Sous la tente, la flotte est passé en dessous ! Il a au moins 3 cm d’eau autour de nous !
Ensuite on est monté jusqu’à la pointe de la Terrasse. C’était trop cool, on a cassé des cailloux pour trouver de beaux cristaux. Puis on est redescendu par les névés en glissade. Puis on a fait des ricochets dans le lac pendant une heure. C’était trop bien.
On gueule de tente en tente pour pouvoir parler et rigoler, la pluie fait trop de bruit. Le tonnerre roule aussi pas très loin.
Puis on est descendu en glissant sur un névé sur les fesses, pendant que Romain montait au Cheval Blanc. Il faisait super beau, on avait même peur d’avoir des coups de soleil.
Maintenant c’est l’enfer ! Lorsqu’on croit avoir une petite accalmie il pleut de plus belle ! Si on touche le dessous de la tente on sent l’eau qui coule en dessous. On a monté nos affaires sur nos tapis de sol pour ne pas qu’elle prenne l’eau. Finalement les tentes sont bien étanches, heureusement.
Puis on est retourné à Veudale pour manger le repas du soir, on a joué aux cartes et d’autres jeux de réflexion.
Puis il a commencé à pleuvoir un peu. Mais ça allait. On est parti de coucher, on a joué un peu sur nos portables. Et puis d’un coup on s’est chopé l’orage de notre vie ! J’ai jamais vu ça (enfin il y a deux ans on en avait déjà pris une belle) ! Il pleut encore.
Ma gourde que j’ai laissé à l’extérieur de la tente est à moitié submergée ! J’espère que je la retrouverai pas trop loin demain. On va essayer de dormir même si ça semble bien compliqué. Il fait noir comme dans un four, il n’y a que les éclairs qui illuminent la toile pendant quelques instants !
C’est la première fois que je vis une journée pareil ! On est pelotonné dans nos duvets, roulé en boule, en regardant, impuissant, l’orage qui fait rage dehors.
À côté ça à l’air d’aller ça discute. C’est beau la nature, la puissance de la météo. Heureusement qu’on a été préparé à réagir en début de semaine, c’est rassurant.
Les autres aux appartements doivent être bien au chaud ! Nous, on déguste comme jamais ! On verra demain comment on s’en sort… si on s’en sort… hahaha
En tout cas on aura aussi vue de belles empreintes et de belles rides de courant.
Scribe - Isidore
Vendredi 13 août
Minuit tout est calme depuis 2h, les garçons dorment, personne n’a été inondé, rien ne s’est envolé, même pas la gourde d’Isidore !
Hier soir je me suis inquiété, seulement pour Wouter, l’autre encadrant qui était aux appartements. Pourquoi ? Pour pas qu’il s’inquiète pour nous ! Car tout s’est bien passé dans la tempête, encore une belle expérience en montagne.
Il est 7h et dehors il a l’air de faire jour, j’espère que la météo va être clémente aujourd’hui car nous retrouvons notre superbe chercheur à 10:30.
*bruit de fermeture éclair*
J’ouvre la toile intérieure, il n’y a qu’un peu de boue sur les bords de la tente, c’est normal.
*bruit de fermeture éclair*
J’ouvre la toile extérieur, et là, grand bleu ! Génial !
Je mets mes chaussures et sort de la tente en me jetant sur celle des garçons en là secouant et en chuchotant ’’C’est la tempête ! " Hahaha
Isidore me répond ’’très drôle... Il fait comment dehors ? « Et moi ’’Grand beau » Isidore et Jules sortirent en quelque seconde de la tente pour admirer ce temps qui tiendra toute la journée.
Rangement des tentes, petit déjeuner sur les lichens, nous mettons nos sac à dos et descendîmes sur les dalles du bas Veudale inspecter les multiples empreintes.
Nous crapahutons, slalomons entre les empreintes et les pistes. Nous testons les technique de géo référencement : relevé d’orientation, inclinaison, coordonnées GPS, dessin... Puis vient le moment de retrouver nos autres compagnons un peu plus bas au bord du lac.
Les deux groupes se sont rejoint à 10h30 avec Laura (une géologue et éducatrice à OSI qui revenait de l’island) sur le chemin de randonnée amenant à mi chemin de la cabane. Le groupe venant des appartements accompagné de Christian Meyer, imminent paleoichnologue de l’Université de Bâle, une vraie pointure !
Il nous amena à l’opposé du barrage d’Emosson, de l’autre côté du lac afin de voir les couches de grès et d’argiles et les étudier en prenant différentes mesures. Le but étant de de définit l’environnement sédimentaire passé et de refaire un stratotype. Sur le chemin longeant le lac, Christian Meyer identifia quelques plantes dont des lys Martagons et des orchidées. Lorsque nous arrivâmes à la limite géologique entre le socle (composé de gneiss et de granit) et le grès, notre guide nous demanda un croquis du paysage géologique avec les limites entre les différentes roches présentes.
Nous commençâmes par la première limite citée ci-dessus. Une fois trouvée, nous prenâmes des mesures utiles pour comprendre la formation lithologique ; la granulométrie et ses variations, le niveau d’angularité (arrondis ou anguleux) et de tri des grains et quels minéraux qu’on retrouvait. Nous prîmes des photos avec échelle, les coordonnées (suisses) et la mesure de la hauteur de la couche. Nous recherchâmes également des éléments identifiables dans la roche comme des empreintes, fissures ou autres. Ici nous trouvâmes des auges non concordantes, preuves d’une ancienne chaînée. Nous fîmes ces mesures toute la hauteur de la strate.
Nous cherchâmes ensuite les grès quartzitiques et trouvâmes des rides sur une couche de plus de 2m. Nous photographiâmes les rides trouvées avec l’échelle, la boussole et le degrés de pente. Puis, pour la photogrammétrie, nous prîmes une trentaine de photo d’une dalle présentant des rides à l’ombre avec une échelle. Nous regardâmes ensuite la couche supérieure composée d’argiles rouges qui présentait des fissures de dessiccation et des paléosols.
Nous reprenâmes la route étant donné que les couches supérieures n’étaient pas visibles. Sur la route amenant au barrage, la moitié du groupe se baigna dans le lac d’Emosson.
Nous rentrâmes ensuite aux appartements, prîmes tous une bonne douche et mangeâmes une tartine-pizza au fromage et une aux sardines ainsi qu’un riz au lait en dessert.
Dans la soirée, nous fîmes des jeux de cartes et un Time’s up avec Christian.
Scribe - Nicolas
Samedi 14 août
Aujourd’hui c’est science !
Présentations des travaux (entre autres) de Christian : Bolivie, Alpes Suisses ou encore Italiennes, USA... Quel travail et quelles expéditions suspendues !
Nous sommes hypnotisé par ces histoires et aventures Dino-Archosauriennes.
Nous testons aussi les techniques et logiciels en photogrammétrie avec les photos que nous avions pris hier.
Nous sommes aussi aller à la chasse au myrtille pour faire une belle tarte
Ce midi nous avons mangé des croutes au resto au dessus et l’aprem midi nous avons parler de sciences, fait des jeux de société, nos sac pour demain le grand départ.
Ce soir nous avons fait le bilan de cette belle semaine. Beaucoup de fierté pour tous, de s’etre dépassé physiquement et mentalement ! De beaux souvenirs qui seront gravé à vie
Dimanche 15 août
Grand départ ! Merci à tous !